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 Les romans de gothic_dude

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Floodeur Êxtrême
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MessageSujet: Les romans de gothic_dude   Les romans de gothic_dude Icon_minitime1Ven 5 Juin - 21:51

Dossier non-complété

Partie 1


Un meurtre, tout ce qu’il faut... c’est un meurtre. C’est ce que Martin voulait faire depuis toujours. Pas en faire un quand même ! Il voulait « résoudre » un meurtre … grosse différence. En réalité, le cas le plus important qu’il avait résolu à ce jour était un vol de vêtements de sport.
Martin est un américain de souche québécoise du côté de sa mère et son père vient du New-Jersey. Martin n’est pas un héros, il est un simple policier travaillant à l’université Penn en Pennsylvanie. Il habite dans un immeuble, sur le campus, rempli de gars de football fous à lier. La différence avec eux c’est qu’il est plus intelligent, a un travail, sait compter jusqu‘a quatre. Ses cheveux noirs le démarquent aussi de la plupart des joueurs blondinets aux yeux bleus. La meilleure chose que Martin ait pu trouver dans cet endroit, c’est son partenaire de chambre, Olivier qui est étudiant à l’université en psychologie, ce qui intrigue toujours un peu Martin.
Donc, pour en revenir au meurtre à solutionner ; il s’agit d’un rêve pour Martin. Depuis qu’il a vu la série télévisée CSI New York, il est encore plus inspiré et motivé a trouver des assassins, même s’il est conscient que ce ne sera jamais comme l’équipe CSI. Il rêve aussi d’aller travailler plus près de chez ses parents, au New-Jersey (la mère de Martin, voulant tout faire pour faire plaisir à son mari s’est exilée dans cet état avec lui).

Entretemps, pour se mettre en forme en vue d’un prochain changement de poste, Martin se force pour devenir plus fort, plus rapide, plus endurant et plus sexy… euh, ça, c’est plus pour les filles à vrai dire. Un aspect étrange de Martin est que, malgré sa beauté et son corps d’Apollon, il n’a jamais eu de petite copine. Ironiquement, il a plus d’une vingtaine d’amis, dont 90% sont des filles. Mais bon, cessons ce tralala et ce paripouetpouet et venons-en à la vie de Martin. Chaque jour, c’est la même routine :

6h00 : Réveil
7h00 : Il part pour son travail
7h05 : Arrivé au petit poste pourri et ennuyeux de la police de campus
8h00 : Début des rondes habituelles, quand les cours commencent
11h30 : Fin de la ronde
11h35 : Dîner au resto du campus (avantage payé à cause de son travail héhé !)
12h20 : Retour au poste
12h25 : Flânage sur l’ordinateur en attendant des appels
16h00 : Deuxième ronde, quand les cours finissent
19h00 : Fin des rondes, en même temps que les pratiques de sport
19h30 : Retour à la maison
22h00 : Fin de la journée et couvre-feu

Bref, c’est toujours la même chose au quotidien, sauf qu’il mange des repas différents à la cafétéria.
Le réveil sonne à 6h00. Ce bruit retentissant, à chaque secondes, lui casse les oreilles, mais ça le réveille pour sûr. Après le lever, et toujours dans cet ordre : une douche, un café, un déjeuner et c’est parti ! Mais, ce matin, au poste de police, ce n’est pas du tout comme d’habitude :
« Salut Marc, dit Martin.
- Salut Martin, ça va bien ? T’as entendu parler de ce qui s’est passé à la « game » de football hier ?
- Oui, ça va bien. Qu’est-ce que tu me racontes au sujet d’hier, que s’est-il passé ?
- Tu ne t’imagineras jamais. Il y a un fou qui a commencé à gueuler et courir à poil sur le terrain.
- Mon dieu ! Y’avais-tu fumé du hash ?
- Je crois bien que oui. En plus, j’étais présent et c’est moi, en tant que psychologue en stage, qui a dû m’en occuper a cause de ses comportements, disons, un peu agités.
- Eh ben, dis donc, y’a pas a dire, c’est toute une histoire de fous. A part ça, qui a gagné finalement ?
- Notre équipe a gagné. 52 à 44, je te jure que c’était vraiment une bonne partie. T’aurais dû voir à la fin Martin, il y avait plein de canettes de bière par terre sur le terrain !
- Oh mon dieu ! Pauvres concierges qui ont dû laver ça.
- Oublie pas, aujourd’hui, on a une grosse journée, il faut surveiller les jeunes, j’ai entendu dire qu’un super party allait avoir lieu ce soir donc, il va falloir que tu restes plus tard à soir. C’est correct avec toi, Martin?
- AAAHH, je suis tellement écœuré de ce travail de merde, Marc ! Je te jure que dans deux jours, si ça continue comme ça, je donne ma démission et je vais essayer d’aller voir dans un vrai poste de police.
- Voyons donc, calme-toi, ça se peux-tu de se mettre dans des états pareils ?!? Non mais, c’est rien surveiller des étudiants franchement !
- Hey, regarde moi et essaie de comprendre Marc. J’suis tanné de cette maudite université là … mais tellement tanné ! »
A la fin de la journée, Martin retourne chez lui et décide de prendre congé quelque temps, question de se reposer la tête et les nerfs. Après cette période, il retourna a son ancien travail afin d’évaluer la situation à savoir s’il restait ou partait pour de bon.

Plusieurs jours passèrent et, sans grande surprise, c’était toujours la même routine a l’Université, jusqu’au jour ou Martin reçut un appel qui allait changer sa vie.
C’était une jeune étudiante qui semblait stressée et très énervée. Elle criait à tue-tête qu’il y avait le cadavre d’une fille dans sa chambre. Martin stressait un peu à l’idée d’aller voir le corps, car la fille complètement hystérique était incapable de lui fournir les détails du cadavre. Accourant en toute urgence dans le dortoir des filles, Martin demanda aux élèves attroupés où était le corps. Arrivé dans la chambre, il vit le corps d’une jeune fille qui semblait s’être fait battre à mort. Tout en scrutant l’horrible scène, Martin constata qu’il était facile de voir que c’était un viol suivi d’un meurtre.

Devant garder la chambre intacte et pour mieux récupérer toute trace criminelle pour la suite des événements, Martin plaça tout autour de la scène du crime un bandeau de police pour que personne n’aille sur les lieux. Il prit tout ce qu’il put comme indice ainsi que la déclaration de la jeune fille qui l’avait appelé auparavant. Elle ne pouvait malheureusement pas donner des tonnes de renseignements, car elle était sortie une bonne partie de la soirée et n’avait fait que le constat de la scène. Martin rentra donc au bureau pour analyser tout ce qu’il avait trouvé sur la scène du crime.

Il commença par un liquide collant et blanc. Il était sûr que c’était le sperme du violeur et il avait raison. Ensuite, il analysa un cheveu et du sang trouvé sur le plancher et dans le lit ou était allongée la victime. Étrangement, les deux échantillons de sang qu’il avait prélevés étaient différents ; chacun avait un ADN différent. Il en conclut donc qu’un des échantillons appartenait a la victime et qu’en ayant voulu se défendre, cette dernière avait utilisé un objet coupant et le sang de son assaillant s’était retrouvé sur les lieux.
Marin retourna au dortoir pour demander aux élèves présents si des objets coupants auraient pu être gardés dans la chambre, mais toutes les filles ont dit qu’à leur connaissance, elles n’avaient jamais vu quelconque objet de cette nature. Martin leur conseillât de barrer leurs portes et fenêtres pour les jours à venir.

L’enquête poursuivait son cours, sans grand développement. Quelques jours passèrent quand, faisant sa ronde dans le dortoir des filles, il remarqua quelque chose d’étrange. Il vit, près du dortoir des filles, un homme qui transportait dans ses bras un corps humain. En s’approchant, il s’aperçut que le corps en question était celui d’une de ses amies qu’il connaissait très bien. Elle s’appelait Mélanie.
L’homme portait une cagoule qui lui cachait tout le visage. Martin hurla : « PAS UN GESTE ! LES MAINS SUR LA TÊTE ! » L’homme laissa tomber Mélanie et Martin se mit à lui courir après, sauta et d’un bond réussit à l’attraper. Il lui arracha sa cagoule, mais ne reconnut pas la figure de l’homme qui lui était étranger. Par mesure de sécurité, il lui menotta non seulement les mains, mais aussi les jambes et appela Marc, son collègue.

Ce dernier qui était sur le point de se coucher, prit son temps pour répondre tout en se demandant qui pouvait appeler à cette heure tardive :
« Merde, merde, merde… Marc, allez, réponds !!
Vingt secondes plus tard … ce qui parût une éternité pour Martin, il répondit enfin.
- Marc, c’est Martin. Viens tout de suite près du dortoir des filles, j’ai pogné quelqu’un de suspect.
- Suspect ? De quoi tu parles ?
- Il portait une cagoule et il amenait une fille, tu sais Mélanie, avec lui dans ses bras. J’ai pu l’intercepter, mais j’ai pas eu le temps de vérifier si Mélanie était correcte.
- Ok, j’arrive tout d’suite. Laisse- moi le temps de m’habiller.
- Euh… on est en automne. Pourquoi tu dors nu ?
- J’voulais dire laisse moi le temps de m’habiller en uniforme maudit tarla !
- Ah, ok. Dépêche-toi, je ne veux pas que le gars reste trop longtemps ici pour qu’on n’ait pas d’ennuis. »
Cinq minutes plus tard, Marc arriva et aida Martin à mettre le criminel dans la voiture de police. Au poste, ils l’interrogèrent durement. Après deux heures de questionnement intensif, le criminel avoua avoir violé la jeune fille et ensuite l’avoir tué en l’asphyxiant (tu dis plus haut qu’elle a été battue a mort ……. Alors elle est morte comment. Qu’est-il arrivé de Mélanie …..).
Martin était heureux d’avoir démasqué ce tueur qui rôdait depuis quelques mois maintenant. Ses crimes étaient nombreux : on dénombrait quelques vols dans les dortoirs des filles ainsi que trois viols. Le criminel a également avoué qu’il n’a pas tué intentionnellement la jeune fille. Il voulait lui faire peur en l’étranglant juste un peu pour qu’elle lui obéisse et qu’elle cesse de se débattre. Il a aussi avoué qu’il voulait kidnapper la jeune Mélanie pour assouvir ses désirs qu’il avait envers elle depuis deux ans.

Le criminel est resté dans la petite prison du poste de police du campus pendant trois heures. Des officiers de la ville ainsi que les responsables de la prison la plus proche sont arrivés et ont emmené le criminel dans sa nouvelle cellule officielle.
Depuis, le campus est redevenu plus calme. Tout était tellement revenu à la normale, que Martin et Marc auraient pu rester chez eux. Une semaine passa après l’arrestation que Martin reçut un appel du New-Jersey :
« Oui bonjour ? demanda Martin.
- Martin, c’est moi, Évelyne, ta mère.
- Ah, salut maman. Ça va bien ?
- Oui, ça va très bien. Il y a une très bonne nouvelle pour toi.
- Qu’est ce qu’il y a ? Tu as enfin retrouvé ta recette de pommes de terre ? Martin hurla de rire.
- Mais non, petit innocent. Je te passe ton père, c’est lui qui a insisté pour t’annoncer sait cette bonne nouvelle.
- Hello my boy, répondit le père, John.
- Hey dad, what was that awesome news that mom was telling?
- Well, I’m sure you’re going to love it, I talked with a good friend of mine in the New-Jersey State Police about you and your exploit of capturing a killer and he told me to tell you that, this Friday, he will make you pass an endurance and oral test to hire you in the NJSP !!!
- OH MY GOD! Dad, I love you!!!! But, I don’t have any place to stay in New-Jersey and I’m not sure you would really like me to stay with you.
- Oh heaven’s no! It doesn’t bother us at all! Come live with us temporarily and we’ll find a home for you here.
- Ok, well, I’m packing today and I leave tomorrow. Tell mom I love her. Bye »
Martin était si heureux d’avoir une chance de faire partie d’un vrai poste de police enfin ! Il fit ses valises le plus vite possible et se prépara pour partir le lendemain. Il n’arriva pas à dormir de la nuit, mais trouva un peu de sommeil entre deux et cinq heures du matin.
Le lendemain, il prit le temps de téléphoner à son patron à l’Université pour lui annoncer la nouvelle de son départ et remplir les documents qui mettaient fin à son travail au campus. Il fit aussi ses adieux à Olivier, à Marc et à toutes ses amies qui lui souhaitèrent bonne chance et réussite dans ses nouvelles fonctions dans la police du New-Jersey. Il partit vers dix heures du matin et s’arrêta en milieu de route pour casser la croûte. Arrivé au New-Jersey, il se rendit rapidement à la maison de ses parents où il fût accueilli avec joie.

Il s’installa dans la chambre d’invités qui était très bien équipée pour une chambre d’amis : il y avait un ordinateur avec Internet et les programmes Microsoft 2007, une télévision 40 pouces avec prises Haute Définition, un sofa lit très élégant de couleur noir et une armoire d’une structure très étrange mais moderne. Bref, Martin était tellement à l’aise qu’il n’avait plus vraiment le goût de quitter cette chambre et de se trouver un autre appartement.
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MessageSujet: Re: Les romans de gothic_dude   Les romans de gothic_dude Icon_minitime1Ven 5 Juin - 21:53

Partie 2


Martin était impatient de passer son test pour faire partie du NJSP. Il décida, pour se changer les idées, de visiter le secteur dans lequel il allait sûrement patrouiller. C’était un magnifique quartier où on pouvait retrouver des petites maisons remplies de vie. Il y avait également non loin de la maison de ses parents un parc mignon comme tout où, souvent, des enfants s’amuser comme des fous. Martin compara rapidement le quartier à une petite ville de campagne, car tout le monde s’entraidait et il y existait toujours une joie de vivre et comme si ce n’était pas assez, en bas de la rue, il y avait un mignon petit café avec une architecture de style baroque. Martin se dit qu’il irait dans ce café pour se relaxer un peu.

Il ouvrit la porte et une odeur de café frais lui inonda les narines. Une jeune femme, avec un tablier brun et un logo avec les mots « The best coffee for you! », le vit rentrer et lui dit :
« You are lucky, we just made a new serving of coffee!
- Well, I came in at the right moment I think, a dit Martin.
- Haha, that’s right, you came at the perfect moment. My name’s Lily, what can I get you sir? »
Martin trouvait cette jeune femme très belle, et n’hésita pas à sortir son grand jeu. Il commença à la draguer :
« Hé bien, je ne sais pas, mais je sais ce que je pourrais vous donner moi, dit-il d’un air coquin.
- Vous parlez français ?!?
- Vous aussi ? répliqua Martin.
- Vous devez sûrement être le fils d’Évelyne alors ! Elle est la seule à parler français dans le quartier et elle vient toujours le matin chercher deux grands cafés. Lily lâcha un petit rire mignon comme tout.
- Hé bien oui, c’est ma mère. Mais dite-moi, vous, moi et Évelyne sommes les seuls à parler français ?
- Oui, dit elle, les seuls. Je sais que votre mère est québécoise donc, c’est sa langue maternelle.
- Oui, mais vous, comment savez-vous parler français dans ce quartier totalement anglais ? demanda Martin.
- Hé bien, je suis née à Pointe-aux-Outardes et j’ai déménagé très jeune, à 6 ans exactement, avec ma mère à New-York pour de son travail. J’ai évidemment appris à parler français dans ma ville natale et quand j’ai grandi, je suis retourné à Pointe-aux-Outardes pour perfectionner mon français et finalement, je suis ici, au New-Jersey parce que l’histoire et les mythes originant de cette place m’intéressaient beaucoup.
- Vous êtes superstitieuse ? demanda Martin.
Lily se sentait un peu offusquée, mais répondit avec gentillesse :
- Je ne suis pas superstitieuse. De plus, le fait que vous me le demandiez prouve sûrement que vous ne savez pas ce que ce mot veut dire.
- Hé bien, il me semble que superstitieux signifie quelqu’un qui croit aux légendes et aux fantômes.
- En fait, corrigea Lily, superstitieux veut dire une personne qui a des croyances religieuses irrationnelles. »
Martin décida de clore la discussion pour la continuer en lui proposant de sortir vendredi soir. Elle accepta spontanément avec joie, puisqu’aucun homme n’avait démontré de l’intérêt pour elle depuis quelque temps.
Martin était heureux de sa journée : il avait rencontré la majeure partie du voisinage, il habitait dans une chambre d’amis magnifique, il avait rencontré une jeune femme de son goût avec laquelle il avait rendez-vous et il allait peut-être faire partie de la brigade de police du New-Jersey. Cette journée ne pouvait que continuer.

Vendredi arriva enfin ! Non seulement il avait son test physique et oral pour le NJSP, mais il avait aussi un rendez-vous avec Lily. Il se rendit alors à l’endroit où son test allait se dérouler.

Bien assis, il observa attentivement la feuille devant lui ; le plan du test était si simple qu'il était sûr de réussir.
C'est pourquoi Martin trouva ce test relativement facile jusqu’à ce qu’il entende qu’il devait le faire 5 fois. Il réussit et se classa parmi les meilleurs. Il pensa que toutes ces heures d’entraînement au gym du campus lui avaient servi grandement dans l’exécution de cet examen. Il se dirigea ensuite dans une pièce où il était seul avec un officier vétéran du NJSP. Ce vétéran lui posa des questions sur le métier de policier et Martin répondit avec toute franchise et grande précision.

Enfin de retour à la maison, il prit une bonne douche chaude et se prépara pour aller à son rendez-vous. Il mit une belle chemise noire avec les deux boutons en haut détaché, un jean bleu foncé et des souliers noirs. Il peignit ses cheveux rapidement et les modela d’une coupe de style de travers. Il descendit au rez-de-chaussée et sortit dehors. Il alla chercher Lily chez elle; elle habitait à trois maisons de chez ses parents. Arrivé chez elle, il la trouva ravissante : un jean bleu et un chandail à manches courtes qui révélait ses magnifiques courbes. Tout de même, Martin s’exclama avec un brin de discrétion dans sa voix:
« Tu es magnifique !
- Tu ne dis pas ça juste parce que j’ai des gros seins, n’est-ce-pas ? demanda Lily, avec humour.
- Mais bien sûr que non ! Juste un petit peu.
- Très drôle. Qu’avais-tu prévu pour la soirée ?
- Hé bien, commença Martin, j’ai cru bien de commencer avec un petit restaurant, j’en connais un bon à deux pas d’ici, et ensuite, on pourrait aller voir un film si ça te tente.
- Oui, ça me semble une très bonne idée comme soirée.
- Parfait, viens, suis moi. »
Sur le chemin vers le restaurant, ils placotèrent de tout et de rien ; ils apprenaient à se connaître lentement, mais sûrement. Bref, ils passèrent une soirée merveilleuse. Le restaurant lui avait paru un peu cher, mais rien n’était trop beau pour Lily. Ils allèrent également au cinéma, comme l’avait proposé Martin. Elle voulait voir un film d’horreur, mais la moitié du temps, elle était collé sur Martin tellement le film lui faisait peur. En fait, la soirée finie, Lily utilisa le prétexte qu’elle avait eu tellement peur durant tout le film d’horreur qu’elle ne voulait pas rester seule et en profita pour inviter Martin chez elle. Bref, on peut dire que Martin avait eut beaucoup de chance… euh, attendez, je vais voir… non, il a eu vraiment BEAUCOUP de chance.

Le lendemain, il partit tôt, mais réveilla Lily avant pour ne pas avoir l’air d’un con et simplement quitter après la chaude nuit passée à ses cotés. Il lui dit au revoir et l’embrassa avant de partir. Il lui promit de retourner la voir plus tard dans la journée au café. Il retourna chez ses parents et remarqua, avec surprise, qu’une lettre était sur son lit. Elle venait du NJSP. Il l’ouvrit délicatement et la lut rapidement. Il eut alors la surprise de sa vie. Juste après une journée d’attente, le NJSP l’avait engagé en tant que patrouilleur ! Martin était si heureux qu’il poussa un cri de joie. Ses parents se réveillèrent en sursaut et coururent vers la chambre de Martin :
« MON DIEU MARTIN ! Qu’est-ce qui se passe ? demanda sa mère, affolée.
- MAMAN, MAMAN ! J’AI ÉTÉ ACCEPTÉ DANS LA JNSP, hurla Martin.
- Pas la peine de crier, j’ai entendu.
- Non mais maman, je suis l’homme le plus heureux de la terre !
- Hé bien, félicitations mon grand. Vien me rejoindre en bas, je vais te préparer un bon déjeuner et tu me raconteras tout ça ainsi que ta soirée d’hier. »

Martin était si excité qu’il s’empressa d’appeler son nouveau patron pour le remercier. Il descendit et raconta à sa mère sa conversation avec son patron au téléphone et lui raconta sa soirée avec Lily. Plus tard dans la journée, il fit un bond au café pour saluer Lily. Il lui raconta qu’il avait été accepté dans la NJSP. Lily était très heureuse pour lui. Martin partit au poste où il allait travailler dorénavant et on lui présenta son partenaire de patrouille. Il s’appelait Seth Grolan. Celui-ci travaillait auparavant dans une prison en tant que gardien de sécurité. Il était d’une dureté extrême. Il était du genre qui n’avait peur de rien, il était très résistant et avait un bon cardio et en plus, il lui raconta le souvenir d’un criminel qui, comme on le dit en bon québécois, l’avait fait chier et qui lui avait laissé une cicatrice à l’œil droit lézardant le haut de sa joue jusqu’à 1 ou 2 centimètre en haut du sourcil. Ils se présentèrent ainsi l’un à l’autre :
« C’est toi Martin ? dit Seth.
- Oui, c’est moi, répondit Martin.
- Super, c’est cool de te rencontrer. Je sais que j’ai l’air d’un dur à l’extérieur, mais à l’intérieur, je suis encore plus dur.
- D’accord… Donc, si tu es le plus dur d’entre nous-deux, tu t’occupes de tout contact physique violent, c’est ça ?
- C’est qu’il comprend vite le petit Martin ! dit Seth, ironiquement.
- Serais-tu en train de m’insulter ? demanda Martin, outré de ces propos.
- Haha, désolé, c’est que j’ai un humour très sarcastique et parfois, je m’emballe un peu trop.
- Sympathique le mec, répliqua Martin d’une manière aussi ironique que son co-équipier. C’est que moi, dit-il, je n’aime pas trop que l’on vienne me chercher de cette façon.
Martin et Seth sortirent de l’immeuble et se dirigèrent vers leur voiture de police.
- WOW ! Toute une voiture ça ! s’exclama Martin.
- Ouais, tu as raison, répliqua Seth, c’est une très belle Corvette ZR1, n’est-ce-pas ? Elle est à moi, cette bombe.
- NON ! Pour vrai ? Elle a dû te coûter la peau des fesses !
- Ouais, mais j’ai beaucoup économisé pour la peaufiner tu vois.
- Super, allons patrouiller maintenant. »

Martin était heureux puisqu’il était enfin dans une vraie brigade de police et avec un partenaire en plus ! La semaine qui suivit était plutôt calme pour Martin, et il était impatient, si dans la mesure du possible un événement arriverait, d’arrêter un dangereux criminel. Même si ses journées étaient courtes, il faisait quand même du bon boulot. Il avait même fini par aimer le New-Jersey. Que pourrait-il rêver de mieux ? Il avait décroché un travail qu’il adorait, une vie amoureuse qui se développait au jour le jour avec une petite amie charmante, des parents aimants et compréhensifs qui l’hébergeait chez eux ! Sa vie était parfaite.

Un jour où Martin était sorti avec Lily, ils étaient partis en campagne. Ils ont roulé en voiture jusqu’à un petit boisée. Arrivés, Martin entama une conversation :
« Dis, tu entends ? demanda Martin.
- Non, je n’entends rien, répondit Lily.
- Justement, c’est magnifique comme silence, tout comme toi mon amour.
- Arrête, tu va me faire rougir.
- Mais non, tu ne dois surtout pas, c’est ma façon à moi de te dire je t’aime, c’est tout. Il n’y a rien à dire de plus, sauf que c’est fou comme je t’aime.
- …
- Lily, est-ce que ça va ?
- Bon, je suis désolée, mais il faut que je te dise quelque chose, répliqua Lily.
- Qu’y-a-t-il Lily ? Je suis là, tu peux me parler.
- Ce que je vais te dire est délicat, mais je dois le partager avec toi et m’enlever ce poids. Tu te souviens quand je t’ai parlé de ma mère ?
- Oui, je m’en rappelle, tu m’as dit qu’elle était trop pauvre pour subvenir à tes besoins et que tu avais dû t’occuper de ton existence assez tôt dans la vie.
- Oui, hé bien, ce n’est pas vrai tout à fait vrai ce que je t’ai dit, mentionna Lily.
- Que veux-tu dire ?
- Hé bien… Ma mère m’a pas abandonné, mais pas parce qu’elle n’avait pas d’argent, mais parce qu’elle avait essayé de démontrer à la population la vérité sur ce qu’elle avait découvert un jour des documents secrets provenant du gouvernement dans un poste de police et ce qu’elle a lu l’a choqué.
- Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
- Je veux dire qu’elle a plutôt voulu me protéger après les découvertes de ces papiers importants qui mettraient en danger ma propre vie ainsi que la sienne.
Martin lui prit les deux mains entre les siennes et tout en la regardant dans les yeux lui dit :
- Lily, ma chérie, raconte moi. Je suis là pour t’aider, et je ne veux pas que tu gardes ce fardeau sur tes épaules. Tu peux me faire confiance. Dis-moi ce qui ne va pas.
Lily prit alors une grande inspiration et dit sa déclaration :
- Ma mère a découvert… des documents sur des personnes qui ont été tué par le gouvernement, mais aucun d’eux n’était coupable d’un crime. Ils étaient coupable d’avoir écrit ou chanter des œuvres qui allait contre la liberté d’expression et la censure en Amériques.
- Et c’est si grave ? J’ai déjà entendu parler d’artistes qui ont écrit malgré la censure et tous ces problèmes sociaux.
- Peut-être, mais ces gens n’étais pas des artistes, c’étais des personnes comme toi et moi ! Et puis, laisse tomber, je ne veux pas te mettre en danger. Ne me force pas, je ne te dirai plus rien. »
Martin était déçu de ne pas savoir ce qui se passait avec Lily. Ils repartirent tranquillement vers leurs chez-soi à chacun.
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MessageSujet: Re: Les romans de gothic_dude   Les romans de gothic_dude Icon_minitime1Ven 5 Juin - 21:54

Partie 3


La vie de Martin continuait malgré le froid qui s’était installé entre lui et Lily. Il essayait de la réconforter du mieux qu’il pouvait, il n’était pas capable de la réconforter.

Un soir où Martin était resté à travailler sur un dossier qu’il avait démarré avec Seth, il cherchait un document sur un criminel qu’il avait déjà arrêté, car certains faits ressemblait à un ancien criminel qu’il avait combattu il y a de ça deux semaine. Il était seul au poste de police, dans une pièce embrassé par la noirceur, la seule source de lumière était la lampe sur son bureau. Il ouvrit un des tiroirs de la filière tranquillement et remarqua qu’elle bloqua à un certain niveau. Il vit quelque chose d’étrange au fond du tiroir et essaya de tirer encore plus, mais sans veine, il ne pouvait plus tirer. Il utilisa alors toute sa force et tira d’un coup sec. Le tiroir lâcha et tira enfin jusqu’au bout. Les documents qu’il trouva et lut le laissèrent bouche-bée. Il arrangea le tiroir et replaça les documents et partit chez lui.

Le lendemain, il essaya de contacter Lily, mais il n’arrivait pas. Il descendit au café, mais aucun signe d’elle. Un collègue lui mentionna qu’il n’avait pas vu Lily depuis deux jours et qu’elle n’avait pas donné de nouvelles. Martin eut de plus en plus peur pour elle. Il questionna son voisinage pour en connaître plus sur la disparition de Lily, mais il n’eut d’information. Il cru qu’un indice serait dans les documents qu’il avait lu la journée d’avant ! Il attendit la nuit pour ne pas se faire repérer à lire ces documents. La nuit venu, il retourna au poste de police tranquillement. Il entra par la porte arrière sans faire de bruit et retourna à son bureau. Il sortir les documents qu’il avait trouvés la veille et les lut. Il ne trouva aucuns indices sauf un aspect qui le choqua grandement : tous ces documents étaient incomplets et il y avait un point en commun : la liberté d’expression. Identique à ce que Lily lui avait dit ! Mais pourquoi ces documents s’étaient retrouvés dans son poste de police à lui ? Peu importe, il continua de lire les documents, en diagonale, pour gagner du temps. Soudain, il entendit derrière lui quelqu’un parler. Il dit d’un ton tout bas : « Vous n’auriez jamais dû lire ces documents… ». D’un réflexe inimaginable, il sortit son arme à feu et tira sur la silhouette qui paraissait à travers le cadre de porte. Il courut et s’enfuit à toute vitesse avec sa voiture. Il se dit qu’il serait prudent d’aller en campagne, où il était allé avec Lily. Quelques minutes des plus stressantes défilèrent, mais pour Martin, ont aurait dit des heures. Qui lui avait dit qu’il n’aurait pas dû lire ces documents ? Il avait alors de plus en plus peur pour Lily. Enfin arrivé sur les lieux, il gara sa voiture dans un endroit caché.

Il couru le petit chemin qu’il avait traversé avec Lily et quand il arriva à la colline où elle et lui s’était arrêté, il était apeuré, mais très en colère. Il vit Lily, attachée et sur le sol, avec un trou à ses cotés. Il se dépêcha de la détacher, elle était encore vivante. Martin vit, à coté du trou, une plaque de police du NJSP. C’était celle de Seth, son partenaire, qu’est-ce que ça voulait bien dire tout ce cirque ? Lily poussa un hurlement quand Seth apparu, arme à la main, et menaça Martin de jeter son arme à terre. Martin s’exécuta, mais avait plus d’un tour dans son sac : il sortit un petit flingue furtif et tira dans l’épaule de Seth. Celui fit tomber son arme et Martin se jeta sur lui, avec son couteau. Il lui donna des coups de couteaux et pour lui, chaque coup était pour Lily. Le salaud avait osé essayer de l’enterrer vivant, il voulait simplement le tuer. Lily intervint et lui arrêta le bras, lui disant que Seth était déjà mort. Ils s’enfuirent chez eux, mais Martin fit tout d’abord un tour par le poste de police. Il brûla les documents confidentiels qu’il avait trouvés et appela ensuite le chef de police. Il lui fit accroire que son partenaire s’était fait tuer dans les bois et que Martin avait reçu son appel à l’aide. Il obligea Lily à dormir avec lui chez-soi pour la protéger. La nuit passa normalement, ni Martin ni Lily ne pouvait s’endormir. Par contre, elle lui raconta ce qui s’était passé pendant les deux derniers jours. Elle s’était fait kidnapper pour avoir révéler le secret de sa mère à propos des informations qu’elle avait trouvé dans un poste de police. Lily fût menacée de mort, mais survécu grâce à Martin. Le lendemain, Martin reçu un appel du chef de police lui disant qu’il avait déjà un coupable : en fait, lui et la petite équipe qu’il avait amené ont vu deux corps sur les lieux du crime. Ils en ont donc déduit que c’était un meurtre suivi d’un suicide pour éviter d’aller en prison.

Finalement, Martin s’en était tiré indemne et Lily était encore vivant. Mais cette histoire a intrigué Martin pour longtemps. Finalement, dix ans ont passé dans la vie de Lily et Martin et ils étaient encore ensemble. De plus, ils étaient maintenant mariés et Lily lui avait dit la vérité à propos de sa mère. De plus, Martin avait quitté la police depuis son expérience et avait ouvert un centre d’aide pour les jeunes policiers à en devenir.
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